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Friday, July 9, 2010

Good mooorning Kailakuri!

Jour 3 et 4 – 07 + 08/07/2010

Grâce à l'entrepreneur nous avons tout de même un véhicule pour aller jusqu'à Kailakuri. On le remercie grandement pour cela, malgré le fait qu'on ait dû passer cinq heures serré à 10 dans une camionnette avec de la place pour huit. Malgré la langue qui nous sépare, ils ont facilement compris nos plaintes après deux ou trois heures de route et ont proposé une pause. On nous offre à chacun une noix de coco percée remplie de jus un peu amer et chaud, ainsi que des sortes de petits fruits, appelés Ambra, au bout d'un bout de bois roulé dans une poudre rougeâtre (du piment et du sel). Une fois le jus de coco bus, les noix sont coupées en deux devant nous et on nous invite à manger le contenu de la noix, qui a un gout similaire au jus.



Plus nous nous éloignons de Dhaka, plus les routes se détériorent, voir disparaissent. Malgré que le nombre de kilomètres qui nous séparent de Kailakuri s'amenuisent continuellement, les trous dans la route tous les deux mètres nous forcent à rouler à une allure de tortue, augmentant considérablement la durée du trajet.

Finalement nous arrivons à Kailakuri en demandant régulièrement des indications aux passants, occasions que ne manquent pas tous les gens aux alentours pour regarder d'un air ahuri les étranges personnes à la peau blanche dans la camionnette.

Dès notre sortie du véhicule nous sommes chaleureusement accueillis par un petit comité mené par le docteur Baker. Sans même pouvoir sortir nos bagages ou ranger quelques affaires nous sommes amenés dans une maisonnette comme il y en a beaucoup à Kailakuri. Apparemment une cérémonie d'accueil complète est prévue pour nous, Aushim a déjà l'air d'être considéré comme un héro local, à son grand désembarras. A ce stade nous n'avons plus mangé de repas complet depuis huit heures du matin et certains d'entre nous doivent d'urgence aller aux toilettes. Cependant, impossible de s'esquiver devant un accueil pareil. Sur le sol se trouve un tapis basique, juste pour recouvrir le sol pour s'asseoir sur autre chose que de la terre. Bien utile car nous nous asseyons tous par terre parmi la quantité énorme de gens déjà présent dans une si petite pièce. La cérémonie est ouverte avec plusieurs chansons locales, dont la première remercie le créateur. Quelques speechs de remerciements du docteur Baker, toujours traduits en Bengali. Nous recevons chacun un magnifique petit bouquet de fleurs. Baker invite Aushim à faire un petit speech improvisé, ce qui le prend tout à fait à revers. Après avoir marmonné un petit merci discret, Baker traduit le speech en y ajoutant un peu plus d'éloquence. Pour terminer, ils nous demandent de leur chanter une chanson dans notre langue, malheureusement nous avons tous momentanément perdu toute notre créativité. Nous jurons de leur offrir une chanson le lendemain, promesse que, je peux déjà le dire en écrivant ceci, nous ne tiendrons pas. Cependant, renforcés par le savoir qu'ils ne comprendront pas ce qu'on chantera en néerlandais, nous pensons leur chanter un simple « joyeux anniversaire » avec beaucoup d'enthousiasme. La cérémonie terminée on nous sert un repas complet, l'occasion parfaite d'apprendre à manger avec nos mains devant nos hôtes amusés par notre piètre performance (mis à part Aushim, Shaupaun et Camille qui se sont apparemment secrètement entrainés).



Ici, le soleil se couche très tôt, vers 19h30 et se lève vers 5h30, les nuits durent presque 10h. Aidés par la chaleur et la fatigue du trajet nous entreprenons d'aller dormir tôt, comme les autochtones. Nous nous installons en vitesse dans le bâtiment mis à notre disposition. Les garçons et les filles ne peuvent cependant pas dormir ensemble. L'hôpital de Kailakuri (qui est presque un petit village dans le vrai village de Kailakuri), est uniquement habité par les patients, leur famille si elle est présente et les membres du staff qui habitent trop loin. Toutes les femmes présentes dans l'hôpital dorment du côté est de la route et les hommes du côté ouest, où le soleil se couche.

Nous avons chacun notre moustiquaire déjà installée dans une maisonnette assez grande par rapport à la norme locale. Nous dormons donc à six dedans, il y a heureusement un ventilateur de plafond pour nous rafraichir. Cependant, comme l'électricité ici est encore plus rare qu'à Dhaka et tombe à des moments tout à fait aléatoires pour parfois plusieurs heures, on devra souvent s'endormir sans ventilation. Ici pas de douches, mais des pompes mises à différents endroits à l'extérieur, à l'abri des regards par une haie de bois laissant dépasser la tête, très pratique pour continuer la conversation avec les gens sur la terrasse. On verse de l'eau dans un grand seau et on se verse de l'eau dessus avec une petite cruche. La nuit étant déjà tombée il faudra apprendre à se doucher dans le noir ce soir. Cela donne l'occasion de se laver avec une vue sur un ciel étoilé incomparable au ciel nocturne Belge. Les toilettes sont assez simples : un trou dans le sol entouré de quatre murs de bois fin et un toit au cas où il pleut. Une cruche qu'on remplit d'eau fait office de chasse d'eau pour les deux mois à venir.



S'endormir s'annoncera plus compliqué que prévu au fur et à mesure qu'on fera connaissance avec les bêtes et insectes locaux. Nos moustiquaires offrent une vue imprenable sur les araignées et autres qui grimpent au-dessus de nous. Gil est apparemment un grand fan des araignées car il est resté éveillé une bonne partie de la nuit pour chercher celle qu'on avait chassé de sa moustiquaire. Après une longue attente immobile à attendre le sommeil, sans doute encore à cause du jetlag, nous finissons par nous endormir bercés par des bruits étranges et variés dont nous préférons ignorer l'origine.

La journée suivante s'annonce compliquée, plusieurs imprévus sont survenus. Il faudra profiter de notre réunion du lendemain avec le docteur Baker pour mettre plusieurs choses au point. Shaupaun ainsi que Mr. Roton, responsable administrative de l'hôpital Kailakuri, organisent une réunion avec un expert maçon pour organiser le planning des travaux: le début des travaux commence demain à 8h30. Ce maçon s'occupera également de nous procurer les ouvriers nécessaires pour nous aider à la construction. Les garçons du groupe, étant bien plus intéressés par un match de foot que par la réunion, ils organisent une rencontre avec des jeunes Bengali pour faire un match sur un terrain à dix minutes de la clinique. Le match s'annonce palpitant, nous avons devant nous un joueur Bengali mieux équipé que nous, maillot et short de foot, mais surtout chaussures de foot avec crampons bien utile sur ce terrain très rudimentaire garni d'une variante intéressante d'excréments animaux.

Le match se termine après un peu plus d'une heure sous le soleil tapant du Bangladesh avec une défaite Belge, au grand plaisir de nos spectateur locaux. Les prouesses de Gil et les arrêts d'Aushim entre les bouses de vaches n'étant pas suffisants pour venir à bout de cette équipe Bengali chevronnée et d'apparence insensible à la chaleur et au soleil.

La fin de la journée se déroule calmement tous ensemble près du bâtiment où dorment les garçons, devant un repas composé pour la troisième fois de la journée de riz. Une routine s'installe.

Loïc

5 comments:

  1. En tant que grands'parents de Virginie, c'est avec le plus grand intérêt que nous avons lu les récits pour lesquels nous vous remercions.

    Nous nous rendons compte du dépaysement que vous subissez et nous félicitons toute l'équipe pour ce que vous entreprenez.

    Jean-Pierre

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  2. De tante van Adam hier.
    Het is fijn jullie eerste exploten te lezen.
    Jullie gaan duidelijk een spannend avontuur tegemoet, dat ongetwijfeld de nodige hindernissen zal kennen. Maar zo te zien vormen jullie een fijn clubje waar zelfs gezellig onder het bloemetjes muskietennet wordt samengehokt als het moet ;-)
    Jullie zullen in ieder geval onvergetelijke momenten beleven, en ik volg jullie zeker met grote interesse.

    Maar bovenal vind ik het geweldig dat jullie erin geslaagd zijn om dit project niet alleen uit de grond te stampen maar het ook daadwerkelijk te realiseren. Grootste onderscheiding!

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  3. Jullie zijn erin geslaagd om opa voor de computer te krijgen. Net zoals wij kijken ze alle dagen uit naar het vervolg van jullie avonturen. Meme en pepe wachten met ongeduld op de uitgeprinte verslagen. Ook de collega's bij de NMBS en het OLV hebben een abonnement genomen.

    Neem af en toe eens een groepsfoto zodat we de evolutie van jullie babyvelletje kunnen volgen.

    Hilde en Johan (de ouders van Nils)

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  4. Dju, als ik geweten had dat ge ging voetballen ;-)

    Veel succes daar!

    Tom

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  5. Oh j'ai trop hâte d'y être aussi!! Amusez-vous bien les amis, on se voit en août!

    Si je dois vous emmener quelque chose, dites-le moi :)

    Stéphanie

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